Politique

Le Parlement burkinabè vote le projet de loi qui prévoit la révision de la constitution

Le Parlement burkinabè vote le projet de loi qui prévoit la révision de la constitution

Le parlement burkinabè a voté un projet de loi qui prévoit une révision de la constitution, qui adoptera les langues nationales comme langues officielles, le français restant, aux côtés de l’anglais, comme langues de travail, la nouvelle Constitution, adoptée à la majorité de 64 voix contre, cinq abstentions et une contre, consacre l’élargissement des missions du Conseil constitutionnel, qui sera désormais chargé, en plus de ses missions traditionnelles, d’organiser le travail du des institutions et des activités des pouvoirs publics, d’une part, et le contrôle des procédures de révision de la Constitution, d’autre part.

La constitution approuvée comprend également des changements dans la composition du Conseil judiciaire suprême, qui sera désormais composé de non-juges, et son président sera élu par ses membres seront exclues de son adhésion les personnes affiliées aux instances dirigeantes des syndicats ou des magistrats, ainsi que les personnes actives dans un parti ou une formation politique. La nomination des juges du parquet se fera sur proposition du Ministre chargé de la Justice et de l’Institution des Chambres Disciplinaires, dans le nouveau texte, la Haute Cour de Justice a été supprimée, car le procès des responsables politiques serait confié aux tribunaux publics pour leur travail régulier, et cela concerne spécifiquement la chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou avec la participation des juges parlementaires. Cela implique également de modifier le système de responsabilité pénale des responsables politiques et de développer des mécanismes traditionnels et alternatifs de règlement des différends basés sur les réalités socioculturelles.

Parmi les nouvelles dispositions de cette constitution figurent également la suppression du Conseil économique et social et du médiateur étatique et la création d’une nouvelle institution appelée Conseil national des communautés, qui comprendra des chefs religieux et coutumiers pour les impliquer dans le règlement des conflits sociaux sur d’une part, et que les communautés soient présentes dans la gestion des affaires publiques d’autre part. Il prévoit également la transformation de l’Agence nationale de renseignement en Conseil national de sécurité de l’État, il est à noter que la dernière constitution du Burkina Faso a été élaborée le 11 juin 1991.

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