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C’est ainsi que la boîte noire des généraux algériens, Khaled Nizar, a été assassinée

C'est ainsi que la boîte noire des généraux algériens, Khaled Nizar, a été assassinée

En Algérie, la disparition du général à la retraite Khaled Nizar, figure emblématique de la décennie noire et considéré comme le parrain des pratiques criminelles, suscite un intérêt intense nécessitant une analyse approfondie. Son décès, survenu peu de temps après son procès en Suisse pour des accusations de meurtres de citoyens sans défense et de génocide de la population kabyle en Algérie, exige une enquête minutieuse.

Nizar, souvent qualifié de boîte noire détenant les secrets les plus sombres de la bande des généraux, avait été convoqué devant des juges européens, menaçant ainsi de révéler les atrocités commises par ce groupe au cours de la décennie noire. Sa mort soudaine, en ce début de nouvelle année, soulève des questions sur la nature mystérieuse de cet événement, alimentant les spéculations quant à son lien possible avec les secrets inavouables du régime militaire.

Ce que le peuple ne réalise pas, c’est qu’une série d’assassinats a secoué les rangs des généraux depuis 2019, culminant avec l’élimination de Nizar. Un fait saisissant est que l’assassin a péri avec la même arme qu’il utilisait pour perpétrer ses crimes, une coïncidence intrigante liée à une sorte de justice divine selon certains observateurs.

Outre les assassinats, plus de 35 généraux militaires ont été incarcérés dans des centres de détention secrets et des prisons civiles au cours de la même période. Ces développements mettent en lumière les conflits internes féroces qui opposent les différentes factions des généraux, dévoilant des intérêts et des objectifs contradictoires liés au partage du pouvoir et des ressources en Algérie.

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La bande des généraux a réussi à maintenir son emprise en absorbant la colère populaire, obscurcissant la conscience collective et réprimant toute velléité révolutionnaire. Leur stratégie comprend également le camouflage de la vérité désastreuse de leur implication dans le massacre de citoyens innocents, ainsi que dans d’autres crimes tels que le viol d’hommes, de femmes, d’enfants et de personnes âgées au cours de la décennie noire.

Leur pouvoir de manipulation s’étend au-delà des frontières nationales. Pour garantir le silence des organisations internationales et des comités des droits de l’homme, la bande des généraux a recours à des pots-de-vin, des cadeaux, des biens immobiliers et des concessions. Cette corruption vise à assurer la loyauté de ces institutions envers la bande, qui entend ainsi dissimuler ses crimes et maintenir son contrôle brutal sur l’Algérie.

 

Le sacrifice de Khaled Nizar s’inscrit dans cette logique, visant à étouffer la vérité avant qu’elle ne soit révélée au grand jour. La bande des généraux, redoutant les répercussions potentielles d’une divulgation complète de leurs méfaits, tente par tous les moyens de préserver son pouvoir autoritaire et de prévenir toute mobilisation populaire contre ce régime militaire criminel.

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