Politique

Le Conseil constitutionnel du Sénégal publie une liste définitive de 20 candidats à l’élection présidentielle

Le Conseil constitutionnel du Sénégal publie une liste définitive de 20 candidats à l'élection présidentielle

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a publié une liste définitive de 20 candidats pour les élections présidentielles prévues en février, qui exclut le chef de l’opposition Ousmane Sonko et Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, la liste des candidats approuvés par le Conseil comprend l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall et l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. La liste finale comprend également Bassero Diomai Faye, qui a été nommé par des membres du défunt parti Pastef de Sonko en novembre comme candidat en attente au cas où Sonko serait disqualifié. Comme Sonko, Faye est en détention mais reste éligible car il n’y a pas encore eu de jugement dans le procès contre lui, et il fait face à des accusations, notamment de diffamation et d’outrage au tribunal.

Le Conseil constitutionnel a déclaré que le chef de l’opposition Sonko était inéligible en raison d’une peine avec sursis liée à une affaire de diffamation. Autre exclusion notable de la liste finale des candidats : Karim Wade, en raison de sa double nationalité au moment de sa candidature, alors que Wade et Sonko semblent hors course, il n’y a pas encore de candidat clair et l’attention se porte sur le successeur de Sall, ainsi que sur l’ancien Premier ministre Seck, qui se présente pour la quatrième fois, les craintes que l’exclusion de Sonko ne déclenche de nouvelles protestations ont diminué depuis que Sall a annoncé qu’il n’utiliserait pas la réforme constitutionnelle de 2016 pour recalibrer son mandat, une tactique que d’autres gouverneurs de la région ont utilisée pour étendre leur pouvoir. Le président Macky Sall cédera le pouvoir après avoir exclu un troisième mandat en juillet, mettant fin à de longues spéculations qui ont contribué à alimenter certaines des violences les plus sanglantes de l’histoire moderne de ce pays d’Afrique de l’Ouest habituellement stable.

  Une frappe aérienne de l'armée togolaise tue des civils

Sonko, 49 ans, fait l’objet de poursuites judiciaires depuis 2021 et les autorités nient que ses accusations soient politiquement motivées, même si les réactions négatives suscitées par son traitement ont alimenté les troubles.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top