Politique

Sanctions américaines contre deux groupes liés à « Daech » au Congo et au Mozambique

Le département d’État américain a inscrit deux groupes de la République démocratique du Congo et du Mozambique sur la liste des «organisations terroristes étrangères», sur fond d’accusations de leurs liens avec l’organisation «ISIS».

Les États-Unis ont classé les << Forces démocratiques alliées >> au Congo, son chef Sika Musa Baloco, le groupe << Ahl al-Sunna wa al-Jama’a >> au Mozambique et son chef Abu Yasser Hassan, sur la liste des terroristes, selon Reuters, la classification interdit aux membres des deux groupes de se rendre aux États-Unis et gèle les avoirs qu’ils y détiennent. Elle interdit également aux Américains de faire des transactions commerciales avec eux et criminalise le soutien aux deux groupes.

Dans un contexte connexe, le « Wall Street Journal » a estimé que l’imposition de sanctions à deux groupes affiliés à « ISIS », qui connaît pour la première fois une croissance rapide en Afrique centrale, confirme la menace croissante posée par l’organisation en dehors du Moyen-Orient. Région de l’Est, il a cité une déclaration du département d’État selon laquelle «les classifications d’aujourd’hui informent le public américain et la communauté internationale que ces groupes ont commis ou représentent un grand danger pour commettre des actes terroristes».

Le journal a souligné que cette étape confirme que l’organisation a pu se développer à nouveau, après sa défaite en Syrie et en Irak, et s’est regroupée hors du Moyen-Orient, y compris en Afrique subsaharienne.

Selon le journal, les deux groupes, qui opèrent comme une branche de l’Etat islamique en Afrique centrale, sont devenus l’un des groupes les plus meurtriers au monde affiliés à l’organisation, car ils menacent des milliards de dollars de projets pétroliers et gaziers financés par les États-Unis en Afrique de l’Est.

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Dans un rapport d’août dernier, le journal a averti que les attaques d’un groupe affilié à « ISIS » au Mozambique contre un port stratégique menaçaient de perturber des projets de gaz naturel, dont un projet de plusieurs milliards de dollars pour liquéfier le gaz naturel, mené par la société française « Total ».

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