Politique

L’Éthiopie rejette l’appel américain à un cessez-le-feu au Tigré

L'Éthiopie rejette l'appel américain à un cessez-le-feu au Tigré

Un haut membre du Congrès américain envoyé par le président Joe Biden ce week-end à Addis-Abeba a déclaré que le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed avait rejeté l’appel américain à un cessez-le-feu unilatéral dans la région du nord du Tigré.

Le sénateur démocrate Chris Coons a déclaré aux journalistes que le Premier ministre éthiopien lui avait dit qu’un cessez-le-feu au Tigré n’était pas nécessaire, indiquant qu’il avait également rejeté les allégations de nettoyage ethnique dans la région.

Koons a expliqué qu’il avait fait pression sur Abiy Ahmed pendant leurs entretiens les 20 et 21 mars pour déclarer un cessez-le-feu, mais Abe a refusé, arguant que les combats avaient en grande partie cessé et que la situation à ce moment-là était une « mesure d’application de la loi, alors qu’ils poursuivaient un petit nombre de personnes âgées. «Leaders du Front de libération du peuple du Tigré», il a ajouté: « Par conséquent, sa réponse a été qu’un cessez-le-feu n’était pas nécessaire. » Koons a également salué l’aveu d’Abiy Ahmed pour la première fois que des forces de l’Érythrée voisine sont entrées dans le Tigré pendant les cinq mois de conflit, ce qu’Addis-Abeba a nié pendant des mois.

Il a ajouté que le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, avait déjà promis plusieurs choses mais ne les avait pas remplies, ce qui rend nécessaire une communication continue avec lui, il a souligné qu’Abiy Ahmed a nié l’existence d’un déplacement forcé de Tigréens de l’ouest de la région, affirmant que le Premier ministre lui avait dit que « le nettoyage ethnique n’a pas eu lieu et n’aura pas lieu ».

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Plus tôt cette semaine, à la suite de la visite de Koons, le Premier ministre éthiopien s’est engagé à punir tous les soldats qui commettent des violations des droits humains. La mission éthiopienne aux Nations Unies à New York n’a pas encore répondu à une demande de commentaires de Reuters sur les déclarations de Kunz.

Le conflit a éclaté dans la région du Tigré après que les forces fidèles au parti au pouvoir à ce moment-là ont attaqué le << Front populaire de libération des Tigréens >>, des bases militaires dans toute la région dans la nuit du 4 novembre dernier, et aux petites heures du matin de celui-ci.

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