Le chef d’état-major du Groupe d’unité de paix centrafricaine, Ali Darasa, a annoncé le retrait de son groupe de l’alliance rebelle «Alliance des patriotes pour le changement», qui vise à renverser le président Faustin Archang Touadera, le groupe a déclaré, dans un communiqué adressé à la communauté internationale: «Compte tenu de la situation actuelle, le commandant des forces armées Ali Darasa Muhammad et ses officiers annoncent leur retrait de l’Alliance des patriotes pour le changement, signée le 21 février 2021 à Kampa Kuta, et se retire également de l’accord signé à [la capitale] Bangui le 6 février 2019».
« Depuis la crise électorale de la mi-décembre en Afrique centrale, la population souffre amèrement de l’insécurité, des conditions de santé, de la famine et du manque d’aide humanitaire dans tout le pays, en particulier dans une région de conflit armé », poursuit le communiqué.
Le groupe armé s’est engagé dans sa déclaration à rester dans «l’accord de réconciliation et de réconciliation».
A cet égard, le ministre de l’Information en Afrique centrale qui est le porte-parole du gouvernement, Maxime Kazaghi, a déclaré à Spoutnik qu’une « réunion d’urgence se tenait actuellement pour discuter de la question du message qu’il a adressé à la communauté internationale ».
Les tensions sont montées en République centrafricaine depuis les élections de décembre dernier, bien que l’escalade de la violence ces derniers mois ne soit que la dernière escalade de la guerre civile de huit ans depuis l’éviction du président François Bozizi, depuis janvier, le gouvernement et ses alliés ont repris le contrôle des villes contrôlées par les combattants de l’alliance des milices.