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Jeunesse ghanéenne : la résilience malgré les obstacles

Jeunesse ghanéenne : la résilience malgré les obstacles

L’Afrique est-elle un grand continent pour réaliser son rêve ? C’est une question que je me suis posée à plusieurs reprises. Les réponses ont toujours varié : parfois oui, parfois non. Je crois que cette incertitude est partagée par les millions de jeunes Africains vivant sur le continent et même ailleurs dans le monde, le sentiment général est le désir d’espérer. Mais cet espoir est constamment battu de toutes parts par des obstacles apparemment insurmontables.

Les jours où je réponds « oui » sont les jours où je désire espérer un avenir pour moi et pour les autres jeunes Ghanéens avec des rêves et des ambitions. Ceux-ci englobent souvent un bon travail, un bon salaire et l’impact qui change la vie que nous prévoyons avoir. Quand je vois mes amis et collègues travailler dur pour faire de leurs rêves une réalité, j’ai bon espoir quant aux possibilités pour mon pays et mon continent d’origine, tout comme les jeunes du monde entier, les jeunes Africains regorgent de talent et de potentiel et cherchent à faire entendre leur voix. Ils souhaitent faire de leur pays d’origine un endroit dont ils peuvent être fiers.

Néanmoins, la plupart du temps, ma réponse à cette question est un « non ». J’ai été l’un des chanceux. J’ai grandi dans la capitale du Ghana, Accra. En conséquence, j’ai eu le privilège d’avoir accès à l’électricité, à un Internet décent et à une bonne éducation primaire qui a ouvert la voie à un bon enseignement secondaire et supérieur, pour cette raison, je pouvais me permettre d’espérer. Je peux aspirer à un avenir de sécurité socio-économique pour moi et ma famille ; et d’avoir une sorte d’impact dans ma vie. Malgré cela, j’ai lutté contre un système qui semble être structuré pour encourager l’échec.

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Au fil des ans, les coûts de l’éducation dans les institutions publiques du Ghana ont constamment augmenté, parallèlement à la hausse du coût de la vie et à la stagnation des salaires ou de la rémunération. Ainsi, l’éducation publique, qui est censée rendre l’éducation accessible aux moins privilégiés, est devenue la réserve de quelques privilégiés.

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