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Le mouvement migratoire revient dans la ville d’Agadez pour la première fois après que le Niger a aboli la loi de 2015

Le mouvement migratoire revient dans la ville d’Agadez pour la première fois après que le Niger a aboli la loi de 2015

Les militants de l’immigration au Niger ont confirmé le retour du mouvement d’immigration clandestine dans la ville d’Agadez pour la première fois depuis l’abolition d’une loi criminalisant cette activité, la « Porte du Désert » étant devenue un site pour des dizaines de minibus prêts à prendre d’assaut le désert libyen, des dizaines de milliers de migrants se rassemblent à l’arrière de petits camions rassemblés à la gare principale de la ville d’Agadez, située au nord du Niger, tandis qu’ils se couvrent le visage de turbans pour se protéger du soleil et du sable, et leurs doigts sont serrés avec des des bâtons de bois bruts pour éviter les chutes mortelles des véhicules traversant le désert, avant de repartir vers la Libye.

Récemment, la ville d’Agadez, surnommée la « Porte du désert », a connu le retour des opérations d’immigration clandestine pour la première fois depuis que les autorités militaires, en novembre dernier, ont abrogé une loi promulguée en 2015 criminalisant le trafic illicite de migrants, selon le ministère. Journal français « Le Monde », l’abrogation de la loi controversée de 2015 est considérée comme facilitant le voyage des migrants vers le Maghreb et l’Europe, mais aussi comme redynamisant l’économie d’une région où de nombreux gangs sont actifs, les Nations Unies ont estimé que la route d’Agadez était le théâtre d’un trafic illicite de 4 000 migrants chaque semaine, sans documents de voyage, en provenance de divers pays d’Afrique de l’Ouest, ce qui a incité les pays de l’Union européenne à faire pression sur le Niger pour qu’il promulgue une loi de 2015, qui stipule que les sanctions en cas de trafic illicite les migrants peuvent atteindre 30 ans de prison.

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Les observateurs estiment que l’abrogation de cette loi constitue une mesure de défi lancé à l’Occident par le dirigeant militaire du Niger, Abderrahmane Tiani, qui voulait exploiter la question de l’immigration irrégulière dans sa confrontation avec les dirigeants européens qui refusent de reconnaître son autorité et réclament pour le retour à son poste du président déchu Mohamed Bazoum.

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