Les scandales s’enchaînent pour le régime des généraux en Algérie, où une nouvelle affaire alimentaire a récemment éclaté dans notre pays sinistré. Il s’agit de l’importation d’un lot de moutons avariés et frauduleux en provenance de pays européens, dont la Roumanie, ce qui a déclenché une vague de controverses et de questionnements sur les responsables de cette transaction suspecte. Face à l’escalade des protestations populaires et à la diffusion de vidéos documentant l’état sanitaire déplorable des moutons importés, les autorités locales ont été contraintes d’intervenir dans plusieurs Wilayas. Des équipes de contrôle sanitaire et vétérinaire, en coordination avec la Gendarmerie nationale, ont saisi et détruit environ 1 305 carcasses impropres à la consommation, éliminées par enfouissement et usage de chaux.
Malgré cette intervention tardive, survenue le deuxième jour de l’Aïd al-Adha, considérée par la majorité des citoyens comme une réaction faible et tardive plutôt qu’une mesure proactive, des tentatives officielles de dissimuler l’affaire avaient précédé. Ces tentatives sont allées jusqu’à accuser et arrêter certains citoyens lésés qui avaient révélé les détails de ce scandale des moutons avariés à l’opinion publique et aux citoyens ordinaires. Selon des observateurs, cet incident met une nouvelle fois en lumière les souffrances des Algériens, particulièrement lors de l’Aïd al-Adha, qui s’est transformé, selon eux, en une occasion d’exploiter les consommateurs par des réseaux soupçonnés d’être liés à des intérêts influents, allant jusqu’aux plus hautes sphères du palais d’El Mouradia.
Des accusations de négligence et de complicité visent également certains services compétents, tels que les douanes, les services du commerce et le contrôle vétérinaire, qui ne respecteraient pas les normes internationales en matière de qualité des produits consommés par les citoyens floués.
