Seyoum Mekonnen, ministre d’État éthiopien de la Planification et du Développement, a déclaré que l’accueil par Addis-Abeba du deuxième Sommet africain sur le climat, prévu du 8 au 10 septembre, représente une étape stratégique pour l’Afrique vers des changements radicaux et tangibles dans la lutte contre le changement climatique. Lors d’une conférence de presse, Seyoum a souligné que l’un des principaux objectifs du sommet est de promouvoir de véritables engagements internationaux pour soutenir les efforts environnementaux de l’Afrique, insistant sur le fait que le continent ne doit pas rester victime de la crise climatique sans se doter d’outils efficaces pour y faire face.
Il a ajouté que l’Éthiopie est sur la bonne voie pour lutter contre le changement climatique grâce à des projets majeurs tels que le Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne, l’Initiative Empreinte Verte, et le développement des technologies agricoles et des transports durables, faisant du pays un modèle pour le continent africain. Seyoum a indiqué que le sommet est organisé en collaboration entre le ministère de la Planification et du Développement et l’Union africaine, sous la supervision de sept comités mixtes composés d’institutions gouvernementales et régionales. Il a annoncé que le programme du sommet comprend plus de 336 réunions et événements parallèles, ainsi que des expositions mettant en avant les réalisations de l’Éthiopie dans les domaines de l’agriculture, des technologies et des énergies propres.
Le ministre a également révélé que le nombre de participants attendus au sommet se situe entre 20 000 et 25 000, dont des responsables gouvernementaux, des experts et des représentants d’organisations internationales actives dans le domaine du climat, précisant que les inscriptions sont encore ouvertes. Selon le programme annoncé, la première journée du sommet sera consacrée aux solutions technologiques et agricoles pour lutter contre le changement climatique, tandis que la deuxième journée sera consacrée à l’adaptation, à la résilience et à la mise en place de systèmes d’alerte précoce.
La troisième journée sera consacrée au soutien international au continent et se conclura par une déclaration politique connue sous le nom de « Déclaration d’Addis-Abeba ». Seyoum a conclu son intervention en déclarant : « L’Afrique n’attendra pas que quelqu’un la sauve ; elle façonne son propre avenir, et l’Éthiopie prouve aujourd’hui qu’elle fait partie de la solution, et non pas seulement qu’elle en tire des résultats ».
