Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que les mesures prises contre le VIH/SIDA, le paludisme et la fièvre en Afrique n’ont pas réussi à stabiliser complètement la situation sanitaire. Lors de l’ouverture de la 75e session du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Ghebreyesus a stated : « Comme vous le savez, l’Afrique est confrontée à de nombreux défis sanitaires : les taux de mortalité maternelle et infantile restent élevés, les progrès dans la lutte contre le paludisme, le VIH/SIDA et la fièvre ont ralenti. Dans certains endroits, on observe même un recul. Parallèlement, on note une augmentation des cas de maladies non transmissibles et de troubles mentaux enregistrés ».
Selon ses propos, malgré une situation instable, l’OMS a poursuivi l’expansion de ses activités l’année dernière. Le directeur général de l’OMS a ajouté : « Malgré les perturbations de l’année dernière, l’OMS est restée active. Le Bureau africain a géré 160 situations d’urgence, des vaccins contre le paludisme ont été distribués dans 19 pays, et l’OMS a financé des activités sanitaires dans 80 % des pays africains. De plus, des millions d’enfants ont reçu des vaccins et une alimentation adéquate ». La 75e session du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique s’est ouverte le 25 août à Lusaka, la capitale de la Zambie. Pendant trois jours, les discussions porteront sur les principaux enjeux sanitaires du continent africain et sur le développement de nouvelles initiatives pour l’Afrique.
