Les autorités rwandaises ont annoncé, jeudi, que sept migrants ont été transférés des États-Unis vers le Rwanda en août, dans le cadre d’un accord de déportation avec les États-Unis. Début août, le Rwanda avait déclaré qu’il accepterait jusqu’à 250 personnes déportées des États-Unis. Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, a indiqué dans un communiqué que « le premier groupe de sept migrants sélectionnés est arrivé au Rwanda à la mi-août ». Elle n’a fourni aucune information sur l’identité des personnes déportées ce mois-ci. Makolo a ajouté qu’une organisation internationale les a accueillis, et qu’ils ont été visités par des représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ainsi que par des services sociaux rwandais. Elle a précisé que « trois de ces personnes ont exprimé leur souhait de retourner dans leurs pays d’origine, tandis que quatre souhaitent rester au Rwanda et y construire leur vie ».
Elle a également mentionné que, en plus du logement, ceux autorisés à s’installer au Rwanda bénéficieront d’une formation professionnelle et de soins de santé. L’administration Trump fait l’objet d’un examen particulier en raison des accords confidentiels conclus avec des pays africains pour accueillir les migrants déportés. Début juillet, les États-Unis ont renvoyé huit personnes originaires du Soudan du Sud, de Cuba, du Laos, du Mexique, du Myanmar et du Vietnam vers le Soudan du Sud, après qu’une décision de la Cour suprême américaine a ouvert la voie à leur déportation. Par ailleurs, les États-Unis ont déporté cinq personnes originaires du Vietnam, de Jamaïque, de Cuba, du Yémen et du Laos vers le royaume d’Eswatini, en Afrique australe, où, selon le gouvernement, elles seront placées en isolement dans une prison pour une durée indéterminée.
L’Ouganda a également conclu un accord avec les États-Unis pour accueillir des migrants déportés, à condition qu’ils n’aient pas de casier judiciaire et qu’ils ne soient pas des mineurs non accompagnés. Les autorités américaines ont annoncé leur intention de déporter Kilmarn Abrigo Garcia, un détenu de premier plan, vers l’Ouganda.
