Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont annoncé que le nombre de cas de variole du singe enregistrés en Afrique depuis le début de l’année 2024 a dépassé les 190 000, avec environ 2 000 décès. Lors d’une conférence de presse en ligne, le Dr Yap Boum II, directeur adjoint des urgences sanitaires des Centres africains, a indiqué que 29 pays africains touchés par la maladie ont signalé 191 559 cas depuis janvier 2024, dont 53 013 cas confirmés et 1 999 décès. Boum a souligné que les efforts de réponse commencent à porter leurs fruits, avec une diminution constante des cas confirmés et suspects au cours des dernières semaines par rapport au pic atteint en mai dernier.
Les cas confirmés hebdomadaires ont chuté de 70 %, passant de 1 620 cas en mai à seulement 491 cas la semaine dernière, grâce à une amélioration de la couverture des tests, selon le rapport des Centres africains. Par ailleurs, les Centres africains, affiliés à l’Union africaine, ont appelé à renforcer la surveillance communautaire en République démocratique du Congo (RDC) pour contenir la dernière flambée du virus Ebola dans le pays. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé qu’au moins 31 personnes sont décédées lors de cette récente épidémie d’Ebola en RDC. Patrick Otim, responsable au bureau de l’OMS en Afrique, a indiqué que 48 cas ont été enregistrés dans la province centrale du Kasaï, dont 38 cas confirmés. Parmi eux, 31 patients sont décédés, 15 sont toujours en traitement dans le centre Ebola de la zone sanitaire de Bulabi, épicentre de l’épidémie, et deux patients se sont rétablis et ont quitté l’hôpital.
Boum a insisté sur l’importance d’identifier rapidement tous les cas suspects, de les transférer vers des centres de traitement pour les isoler et leur fournir des soins appropriés. Il a qualifié la guérison récente de deux patients d’Ebola de « nouvelle positive et encourageante pour la réponse ».
