Société

Tunisie : un atelier scientifique pour explorer les moyens de protection des requins et des raies

Des experts du Maroc et d’autres pays d’Afrique du Nord, ainsi que des spécialistes régionaux et internationaux, se réunissent dans le cadre d’un atelier organisé dans la capitale tunisienne jusqu’à demain, vendredi, pour discuter des meilleures stratégies de protection des requins et des raies, appelés « rayas », dans la Méditerranée, tout en examinant les dernières avancées scientifiques en la matière. Le principal défi de cet atelier sous-régional, organisé sur trois jours par le Centre d’activités régionales pour les zones spécialement protégées, affilié au Programme des Nations Unies pour l’environnement, en partenariat avec l’organisation « Blue Plan » et le Fonds mondial pour la nature (WWF), en collaboration avec la Commission générale des pêches pour la Méditerranée, est de concilier la protection de la biodiversité marine avec la garantie de moyens de subsistance durables pour les communautés côtières d’Afrique du Nord.

Cet atelier, qui réunit des experts du Maroc, de la Tunisie, de la Libye, de l’Algérie et de l’Égypte, offre l’opportunité de découvrir les dernières évaluations scientifiques des stocks de requins et de raies en Afrique du Nord, les plans nationaux et régionaux pour la protection des poissons cartilagineux, les solutions techniques pour réduire les captures accidentelles, l’adaptation des techniques de pêche, ainsi que les expériences participatives dans la gestion conjointe et les alternatives économiques. Compte tenu des objectifs communs aux différents pays d’Afrique du Nord en matière de protection et de gestion des stocks de requins et de raies, des différences existent d’une région à l’autre, notamment en termes de taille des stocks, de diversité des espèces de requins et du niveau de dégradation de leurs habitats naturels. Ces facteurs influencent les mesures de protection adoptées ou à adopter.

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Dans ce contexte, Mohammed Mellouli Idrissi, coordinateur des programmes scientifiques en Méditerranée à l’Institut national de recherche halieutique de Tanger, a déclaré en marge des travaux de l’atelier qu’au niveau des côtes méditerranéennes marocaines, seules 6 à 7 espèces de requins sont interdites de pêche, dans le cadre d’une coordination avec les organisations internationales (interdiction initiale en 2017, suivie d’interdictions en 2021 et 2024).

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