Economie

Nations Unies : L’Afrique ne doit pas se contenter de s’adapter, elle doit façonner l’avenir

Sanda Ojiambo, sous-secrétaire générale des Nations Unies et responsable du Pacte mondial des Nations Unies, a affirmé que le continent africain est appelé à dépasser le stade de l’adaptation aux changements mondiaux pour prendre les rênes de la construction de son avenir économique et de son développement. Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse annonçant l’événement majeur de l’Initiative mondiale des entreprises pour l’Afrique (GABI), prévu les 21 et 22 septembre 2025 à l’hôtel Marriott Marquis de Times Square, à New York, sous le thème « Une Afrique inarrêtable ».

La responsable onusienne a déclaré : « Nous avons lancé cette initiative en 2022 dans le but de changer la perception de l’Afrique et la manière dont les affaires y sont conduites. Cette année, nous abordons des questions cruciales, telles que le renforcement des partenariats commerciaux et d’investissement sous leadership africain, l’activation de la Zone de libre-échange continentale africaine, la promotion de l’innovation numérique, l’affirmation de la position de l’Afrique comme centre mondial d’investissement, ainsi que le soutien aux secteurs du sport et des industries créatives ». Elle a ajouté : « Chaque jour, le monde entend parler des défis de l’Afrique, mais il existe aussi une histoire de progrès, d’innovation et de résilience qu’il faut mettre en avant. Le secteur privé en Afrique reste robuste malgré les conflits, et il constitue un pilier essentiel pour attirer les investissements et créer un environnement plus stable ».

Ojiambo a souligné que la principale demande du secteur privé aux gouvernements africains est la paix et la stabilité, affirmant que les investisseurs sont prêts à élargir leur présence sur le continent si ces conditions sont réunies. En réponse à une question sur les défis, Ojiambo a reconnu l’existence d’obstacles liés aux conflits politiques, aux flux financiers illicites et à la faiblesse de la gouvernance, mais elle a également mis en avant les immenses capacités de l’Afrique à contribuer aux solutions mondiales, que ce soit dans les domaines de la sécurité alimentaire, énergétique ou de la transformation numérique.

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