L’Afrique de l’Ouest produit près de 70 % du cacao mondial. Pourtant, les petits exploitants agricoles de pays comme le Nigéria, le Ghana et la Côte d’Ivoire continuent de faire face à des sous-paiements chroniques, à des marchés volatils et à un accès limité au financement. Dans notre rapport spécial, nous nous sommes entretenus avec Olasunkanmi Owoyemi, directeur général de SGC–SunBeth Global Concepts, qui nous a présenté avec franchise les difficultés et le potentiel du secteur, « Le plus grand défi reste l’accès à un crédit abordable », a déclaré Owoyemi. « Sans financement, les producteurs ne peuvent pas investir dans de meilleurs outils, de meilleures pratiques, ni même dans un stockage adéquat, ce qui impacte la qualité et les revenus ».
La durabilité demeure également une préoccupation, le travail des enfants et les inégalités entre les sexes étant encore répandus dans les communautés productrices de cacao. Owoyemi a expliqué comment SGC s’attaque à ces problèmes grâce à des programmes d’autonomisation des femmes, un soutien à l’éducation et un approvisionnement transparent. Alors que le continent prévoit collectivement une croissance de 4 % en 2025, l’Afrique de l’Est prend le dessus, affichant un taux de croissance projeté de 5,9 %, l’un des plus élevés au monde. Quels sont les moteurs de cet essor ? Une combinaison de facteurs :
Investissements dans les infrastructures et l’énergie
Bétail en plein essor dans les secteurs des technologies, de la fintech et du tourisme
En République centrafricaine, le café était autrefois une ressource vitale pour des milliers de familles. De nombreux producteurs ont été contraints d’abandonner leurs exploitations en raison des conflits armés et de la chute des prix. L’aide internationale, la réforme institutionnelle et les investissements dans les technologies agricoles pourraient contribuer à relancer ce secteur oublié, mais le temps presse.
