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Discussion en Mauritanie…après que l’ancien président ait été empêché de quitter son domicile

Discussion en Mauritanie...après que l'ancien président ait été empêché de quitter son domicile

 

Un état de controverse s’est intensifié en Mauritanie, jeudi, après qu’une décision de justice ait interdit à l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz de quitter son domicile, la défense de l’ancien président mauritanien a déclaré que la décision du magnat de l’enquête de resserrer le contrôle judiciaire de son client avait été une surprise à un moment où ils attendaient la levée du contrôle judiciaire.

Un communiqué du Comité de défense d’Ould Abdel Aziz a considéré la nouvelle procédure comme un « compromis sur la liberté de leur client en échange de l’abandon de l’article 93 de la constitution qui l’empêche d’être tenu pour responsable des actes commis dans l’exercice de ses pouvoirs », la déclaration a ajouté l’insulte à l’ancien président, et les restrictions et l’arbitraire pratiqués à son encontre ne sont rien d’autre qu’une tentative pour l’empêcher d’exercer ses droits politiques, ce qui constitue une autre violation des droits et libertés garantis par la Constitution, qui sont consacrés dans les accords internationaux et traités, et qui sont protégés par les lois nationales.

De son côté, le Parti national Ribat pour le bâtiment des droits et des générations, auquel l’ancien président s’est récemment associé, a critiqué cette mesure et l’a considérée comme « un défaut juridique, judiciaire et moral après les dernières tentatives du régime de fabriquer de nouvelles accusations contre l’ancien président » a échoué, considérant qu’il «contredit la nature du dossier dans lequel la justice enquête avec le président». Le précédent dans lequel le magnat de l’enquête approuvait auparavant les demandes du régime par le biais du parquet de lui imposer un contrôle judiciaire strict.

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Le Parti de Rabat a appelé « toutes les personnes honorables et libres à condamner cette mesure injuste et dangereuse et à dénoncer les pratiques oppressives de ce régime qui apparaissent jour après jour pour faire taire et harceler les partis, restreindre la liberté individuelle et terroriser les groupes », avocat et professeur de droit privé à l’Université de Nouakchott Yaqoub Al-Seif explique que «la mesure prise par le magnat des enquêtes à l’encontre de l’ancien président mauritanien pour l’empêcher de quitter son domicile n’est pas une assignation à résidence car l’assignation à résidence est une mesure de contrôle administratif prise par le Conseil des ministres ».

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