Politique

Les dessous de l’accord entre l’Algérie et le Niger pour renforcer la sécurisation de la frontière

Les dessous de l’accord entre l'Algérie et le Niger pour renforcer la sécurisation de la frontière

Le ministre algérien de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire de l’Intérieur, Kamel Beldjoud, a souligné l’importance de la coopération frontalière entre l’Algérie et le Niger, notamment au niveau sécuritaire pour la lutte contre la criminalité.
Dans un discours prononcé lors des travaux de la septième session de la commission frontalière algéro-nigériens qui s’est tenu à Alger, Beldjoud a indiqué que la question de la sécurité des frontières est une responsabilité conjointe entre les deux pays, car elle repose sur la coopération bilatérale et la promotion des zones frontalières.
Le ministre de l’Intérieur algérien a également abordé la question du terrorisme dans la région, déclarant que l’immigration clandestine est « devenue de nos jours, une forme du crime organisé transfrontalier, ayant des alliances avec des groupes terroristes dans la région ».
De plus « L’exacerbation remarquable de ce phénomène et ses répercussions sur l’ordre et la sécurité publics nous interpelle en tant que pays voisins, pour consolider notre coopération bilatérale en la matière dans le cadre d’une stratégie visant la lutte contre ce phénomène », a-t-il ajouté.
En outre, « la recrudescence des actes terroristes dans notre région est la preuve de la prolifération de ce phénomène criminel transfrontalier et de sa complexité », a souligné Beldjoud qui a fait remarquer que ce phénomène « se développe sous plusieurs formes et se range sous la bannière du terrorisme, des groupes de contrebande, de trafic d’armes, de drogues et de psychotropes, outre les réseaux d’émigration clandestine », d’où la nécessité « de davantage de coopération et de coordination en vue de prévenir ses dangers »
En effet, « La migration clandestine est devenue désormais une des formes de la criminalité organisée transfrontalière, encadrée par des réseaux qui s’adonnent à la traite des personnes et s’allient aux groupes terroriste pour élargir leur pouvoir dans la région », a déclaré le ministre algérien.

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