Politique

La CEDEAO appelle le Mali à libérer les soldats ivoiriens avant le 1er janvier

La CEDEAO appelle le Mali à libérer les soldats ivoiriens avant le 1er janvier

Les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont appelé le Conseil militaire de transition au pouvoir au Mali à libérer les 46 soldats ivoiriens détenus dans le pays depuis juillet dernier, avant le 1er janvier, le chef de la Commission gambienne de la CEDEAO, Omar Ali Toray, a déclaré dans un communiqué de presse en marge du 62e sommet du Groupe ouest-africain dans la capitale nigériane, que les dirigeants du groupe avaient fixé « une date au plus tard le 1er janvier », 2023″ pour la libération des militaires ivoiriens.

Turay a ajouté que la CEDEAO se réserverait « le droit d’agir si les soldats ne recouvraient pas leur liberté avant le 1er janvier », tandis qu’un diplomate ouest-africain a déclaré à l’AFP que l’organisation régionale « imposera des sanctions si cela n’est pas réalisé », et le diplomate africain, dont le nom n’a pas été révélé, a ajouté que le président togolais, Faure Nyasingbe, qui fait les bons offices entre le Mali et la Côte d’Ivoire dans cette crise, « ira au Mali » pour exiger la libération des militaires, en juillet dernier, le Mali a arrêté 49 soldats ivoiriens à leur arrivée à l’aéroport de Bamako, annonçant qu’il les traiterait comme des « mercenaires ». La Côte d’Ivoire affirme qu’ils faisaient partie d’une unité de sécurité et de logistique opérant dans le cadre de la mission de maintien de la paix et des appels répétés ont été lancés pour leur libération.

Au cours de leur sommet, les dirigeants ouest-africains ont discuté des voies de transition au Mali, au Burkina Faso et en Guinée Conakry, trois pays gouvernés par des régimes militaires, à la suite d’une série de coups d’État connus d’eux, dans ce contexte, Omar Ali Toray a déclaré qu' »il est absolument nécessaire que l’ordre constitutionnel revienne à temps » au Mali, ajoutant que si l’armée malienne respecte l’échéance fixée à mars 2024, la « transition » durera en réalité 3 et un an et demi, quant à la Guinée, Turay a exhorté la junte à « engager tous les partis politiques et la société civile dans le processus de retour des civils au pouvoir ».

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