Société

Un intermédiaire en otage malien affirme que les responsables ont payé une rançon de 2 millions d’euros

Un intermédiaire en otage malien affirme que les responsables ont payé une rançon de 2 millions d'euros

Un intermédiaire impliqué dans la libération en octobre de quatre otages au Mali affirme que les responsables maliens ont versé 2 millions d’euros aux djihadistes pour l’un des otages, feu la chef de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé.

Dans une interview accordée à la radio publique française, Radio France International, Touareg Ahmada Ag Bibi, ancien membre d’un groupe armé djihadiste lui-même, a également affirmé que les autorités maliennes n’avaient pas de rançon pour les trois autres otages, les trois incluent une Française Sophie Pétroni et deux Italiens. On ne sait pas si de l’argent a été payé par une partie autre que les autorités maliennes.

Au moment du dépôt de ce rapport, il n’y avait eu aucune réaction de la part des autorités de transition dominées par l’armée.

Malgré des rumeurs persistantes, le gouvernement malien n’a jamais confirmé le paiement d’une rançon en plus de la libération de 200 prisonniers. La France a toujours nié avoir été impliquée dans les négociations et avoir payé une rançon pour Mme Petronin.

On pense qu’Ahmada Ag Bibi, un ancien député, qui avait auparavant agi en tant qu’intermédiaire dans de telles opérations, aurait joué un rôle de premier plan dans la libération des otages en octobre.

Ahmada Ag Bibi a déclaré que l’État malien avait libéré 190 prisonniers, tandis que ceux qui détenaient les otages en exigeaient initialement le double. L’Etat malien a refusé de libérer certaines personnalités djihadistes, a-t-il déclaré.

Les autorités de transition se sont déclarées favorables au dialogue avec certains djihadistes pour tenter de sortir le pays de la tourmente.

  La Banque mondiale accorde au Malawi 420 millions de dollars pour renforcer sa résilience climatique

Bibi dit qu’il n’a pas été approché par Bamako depuis octobre pour faire office d’intermédiaire, ajoutant qu’il est « prêt à fournir le service » si l’Etat malien le contacte à nouveau.

 

 

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top