Société

Le Niger abolit la loi criminalisant le trafic de migrants… Motifs et risques

Le Niger abolit la loi criminalisant le trafic de migrants… Motifs et risques

La junte militaire du Niger, dirigée par le général Abderrahmane Tiani, a pris une décision remarquable et inquiétante en abrogeant le 26 novembre la loi du 26 mai 2015, « relative au trafic illicite de migrants », selon laquelle les passeurs de migrants n’étaient pas autorisés. considérés comme des criminels. Cela a suscité des réactions mitigées au Nigeria, notamment de la part des habitants de la ville d’Agadez, située au nord du pays, et de ses homologues des puissances régionales et internationales, notamment des pays de l’Union européenne, qui ont exprimé leurs regrets. Niamey prend cette décision, qui stimulerait l’augmentation des vagues de flux migratoires vers l’Europe. Cela soulève une question majeure : pourquoi le Niger a-t-il aboli la loi criminalisant le trafic de migrants, et quelles répercussions dangereuses résulteront de cette décision ?

En 2015, le Niger a adopté une loi pour lutter contre le trafic de migrants à travers la région nord d’Agadez, considérée comme la principale gare du trafic de migrants du Niger vers la Libye, et de cette dernière vers l’Europe via la mer Méditerranée, suite à une montée des vagues d’afflux de migrants, ce qui représente une migration record d’environ 4 000 mille migrants par semaine, selon les rapports de International, qui ont suscité des inquiétudes parmi les pays de l’Union européenne, qui considèrent la question des migrants comme l’une des questions vitales et sensibles menaçant leur sécurité nationale. C’est pourquoi les pays de l’Union européenne ont fait pression sur Niamey pour qu’elle prenne des mesures efficaces pour limiter les vagues migratoires à travers leurs frontières, en échange de programmes de soutien économique et technique fournis par un fonds créé par l’Union européenne afin de prévenir les flux migratoires irréguliers, y compris la délivrance de certificats d’immigration. une loi criminalisant le trafic de migrants.

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À la suite d’un ensemble de transformations dont le Niger a été témoin, dont la plus importante a été un coup d’État militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum, et un conseil militaire dirigé par Abderrahmane Chiani pour diriger le pays a pris le pouvoir, ce qui a entraîné des tensions dans les relations du Niger avec un grand nombre de personnes. de ses partenaires régionaux et internationaux, notamment les pays de l’Union européenne.

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